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Cohn-Bendit : "La crise grecque, c’est facile, en huit jours c’est réglé !"

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Invité de la matinale, Daniel Cohn-Bendit a jonglé entre contradictions et approximations. Mais ça ne l'empêche pas pour autant de trouver le dossier grec simple à régler. D'ailleurs, s'il faut mettre la main à la pâte, il est là !

« Tsipras doit, devra avoir quelque chose, la restructuration de la dette d’une certaine manière, en le faisant, sans le faire, tout en le faisant. Et en le disant, sans le dire, mais quand même que ce soit clair ». Ça, c’est du Daniel Cohn-Bendit dans le texte quand il est peu « clair ». Le pire, finalement, c’est quand on comprend ce qu’il dit. La preuve, ce matin, sur l’antenne de France Inter.

L’ancien leader écologiste, fraîchement retraité du Parlement européen, nous a expliqué trouver le référendum grec « légitime ». Mais à peine avait-il prononcé ce mot qu’il délégitimait aussitôt — s’en est-il seulement rendu compte ? — la consultation organisée par Alexis Tsipras : « Merkel pourrait répondre : “Eh bien d’accord, s’il faut restructurer la dette grecque, je fais un référendum”. Est-ce que les Allemands sont pour restructurer la dette de la Grèce, vous avez 90 % de “nein” ».

Mais passons, Dany, ce oui-ouiste déçu de 2005, n’est pas à deux contradictions près. Ni à deux approximations près également. Notamment, quand il affirme que Tsipras est « en alliance avec l’extrême droite ». Qu’il s’agisse des souverainistes de droite de l’ANEL lui importe peu...

Pour lui, de toutes façons, régler le dossier grec, c’est simple comme bonjour. « Moi, je vous dis en huit jours, c’est facile, c’est pas très compliqué ». Ah bon ? « Parce qu’on connaît tout les tenants et les aboutissements » (sic). Il en va de même d'ailleurs, à l'écouter, avec « les négociations entre lsraël et la Palestine » (re-sic).

Ses solutions donc ? Couper dans les dépenses militaires qui plaisent tant aux supposés alliés « d’extrême droite » de Syriza. Ou bien encore organiser une « médiation » entre la Grèce et l’Allemagne avec des « personnalités reconnues » comme Thomas Piketty et des économistes allemands. Et serait-il prêt à diriger ce nouveau « bousin » dont l’Europe ne manque déjà pas ? « Je suis candidat à rien » répond d’abord « Dany le rose délavé », avant d’embrayer : « Mais si on me demandait, je veux bien faire ça. »

Et de nous expliquer sa méthode : « Qu’est-ce que c’est un compromis ? C’est d’abord être capable de se mettre dans la tête de l’autre, de comprendre l’autre ». Les auditeurs de France Inter, eux, ont sans doute eu bien du mal, ce matin, à « se mettre dans la tête » de Cohn-Bendit…

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