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Comment Tsipras est devenu le meilleur ambassadeur de l’euraustéritéSur son blog "Gaulliste libre", Laurent Herblay analyse les raisons qui ont poussé Alexis Tsipras à provoquer des élections anticipées. Pour lui, le Premier ministre "en agissant aussi vite, et par surprise" tente "d’asphyxier l’opposition" et "fait la pari, pas fou, qu’une majorité de Grecs sont sur la même ligne que celle qu’il exprime aujourd’hui, que s’ils en ont assez de l’austérité et de la tutelle, ils préfèrent encore rester dans l’euro plutôt que d’y mettre fin." Décidément, le feuilleton grec nous réserve un flux continu de rebondissements. Après des tergiversations aboutissant à un référendum-surprise semblant pousser à la rupture, Tsipras a choisi de capituler sur toute la ligne, faisant passer trois textes à l’Assemblée en contradiction totale avec son programme. Maintenant, il démissionne pour provoquer de nouvelles élections. Qu’en penser ? Syriza, nouvel avatar social-démocrate Les sept derniers mois ont de quoi donner le tournis. En janvier, Syriza était encore en train de dénoncer les politiques austéritaires demandées par les dirigeants européens et acceptées par ses prédécesseurs. Mais après de longues négociations et un référendum brillamment gagné contre l’austérité, Tsipras a capitulé et fait voter par le Parlement trois textes demandés par la Troïka : les hausses d’impôts mi-juillet, juste après l’accord du 13 juillet, puis un texte sur les réformes dites « structurelles », enfin, il y a quelques jours, le texte définitif de l’accord sur le nouveau plan, de 86 milliards. La semaine dernière, Athènes a touché la première tranche de ce plan et remboursé la BCE. En fait, Tsipras a attendu la mise en place de tout l’arsenal de la Troïka pour démissionner et provoquer de nouvelles élections. Lire la suite sur le blog « Gaulliste libre »
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