Si l’on en croit le communiqué final publié à la fin des travaux, «Neuf points étaient inscrits à l’Ordre du jour de cette 2ème réunion de l’exercice 2009. Ainsi, les Administrateurs ont pris acte de la situation provisoire au 31 mars 2009 qui donne une vue précise de l’exécution du budget de l’exercice 2009 ».

D’après ce communiqué, « i[la Direction de la Banque a ensuite présenté sa stratégie de recouvrement des avoirs de la Banque compromis dans les fonds PRIMEO, suite à la Fraude MADOFF, qui a rencontré l’approbation des Administrateurs ».

Aussi, le texte précise que « le Conseil d’Administration a noté avec satisfaction que la BDEAC continue de bénéficier de la confiance des grands bailleurs de fonds internationaux, et a ainsi approuvé les deux lignes de crédits que viennent de lui proposer la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique ».

Enfin, et c’est la partie du communiqué à retenir, « le Conseil d’Administration condamne la campagne de presse calomnieuse dont la BDEAC est victime ces derniers mois et a exprimé son soutien entier aux dirigeants de la Banque. Une résolution a été prise dans ce sens, enjoignant le Président de la Banque à prendre les mesures nécessaires afin de ramener l’ordre et un climat social sain dans l’institution ». Sans commentaires !

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Pied de nez aux nombreux détracteurs

Jamais, pendant les deux derniers mois au cours desquels elle a été l’objet de toutes les attaques, qu’elles soient justifiées ou non, mais en revanche inspirées par des manœuvres politiciennes les plus abjectes et éculées, la direction de la Banque ne s’est pas avouée vaincue ni même abattue. Bien au contraire.

Peu importe que les dirigeants soient traités de « mauvais gestionnaires », « négligents et dispendieux », « qu’ils aient peu de morale et à peine plus de principes », comme l’ont affirmé les détracteurs, la direction de la Banque, soudée autours de son Président, le centrafricain Georges Anicet DOLOGUELE, a maintenu le cap, chose rare dans ces genres de situation, elle n’est pas montée sur les toits pour crier au complot, elle n’a surtout pas jugé nécessaire d’entré dans une polémique stérile avec des gens dont la rigueur intellectuelle n’est guère le point fort.

Cette cabale qui se poursuit encore malheureusement, s’est transformée peu à peu en un combat entre une certaine coterie machiavélique, hautaine et coupée des réalités basiques de gestion des grandes institutions et une direction de la BDEAC sûre de ses choix, renforcée par ses performances et guidée par les intérêts des laissés-pour-compte de la sous région CEMAC.

C’est incontestablement cette sérénité à toute épreuve qui fait dire à beaucoup d’Africains que les critiques exagérées, adressées à la direction de la BDEAC, sont l’œuvre des personnes à la probité douteuse, qui ont cru, et peut-être le croient-elles encore, que les manœuvres de bas étage auraient suffit à maculer l’image de marque des dirigeants de la Banque et leur ouvriraient du coup la porte de sortie.