La baisse du prix des matières premières sur les marchés mondiaux serait à l’origine de cette situation.

«Les membres du comité ministériel ont examiné les répercussions de la crise financière sur l’économie réelle et le système bancaire de la CEMAC. Ils ont noté que la sous région dispose de nombreux atouts, tels que l’existence de marges de manœuvres budgétaires pour mener des actions de relance, la solidité du système bancaire et le niveau confortable des réserves de change », lit-on dans le communiqué qui a sanctionné cette réunion.

« Toutefois, ils ont relevé que les économies de la CEMAC pourraient être affectées par la crise financière, du fait principalement de la baisse des cours des matières premières », poursuit ce communiqué.

Plus loin, le communiqué de l’UMAC souligne la vive inquiétude de l’organisation sur le prochain ralentissement des activités économiques de la sous région. «Le comité Ministériel a exprimé son inquiétude au sujet des perspectives de ralentissement de l’activité qui se dessinent sur la période triennale 2009-2011 ».

La réunion de Libreville a préconisé un certains nombres de mesures suscptibles de booster les économies de la CEMAC. « Le comité a souhaité l’accélération du Programme Economique Régionale (PER), en vue notamment de la mise en œuvre effective des recommandations du Forum sur la diversification des économies de la CEMAC qui s’est tenu en octobre 2007 à Libreville », ajoute le communiqué.

A rappeler que cette réunion de Libreville s’est tenue sous la présidence du ministre tchadien des finances et du budget, Gata Ngoulou, président en exercice du comité ministériel de l’Union monétaire d’Afrique centrale.