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Internet, intelligence artificielle, robotisation : 2040, de l’homme augmenté à l’homme… dépassé ?

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Pour la méthode d’anticipation politique telle qu’appliquée par le GEAB, les tendances de long terme constituent de puissants courants de fond sur lesquels évoluent les tendances de court terme. Ainsi, même si notre équipe s’attache avant tout à anticiper les phases de la crise à l’horizon de quelques années tout au plus, elle inscrit sa réflexion dans une prise en compte de ces tendances de fonds si structurantes. Par exemple, le détrônement durable du pétrole comme source d’énergie ultra-dominante est la tendance lourde qui nous a permis d’anticiper à court-terme un effondrement des cours, et à moyen-terme leur non-remontée. Dans un autre ordre d’idées, la solidité de la zone euro au cœur d’une UE vacillante est la tendance de long terme qui nous a permis de soutenir que la Grèce ne sortirait pas de la zone euro. Pour donner un troisième exemple, notre conclusion sur le caractère structurel de la déflation vient de notre prise en compte de la révolution des modes de production induite par internet et le vaste processus de désintermédiation enclenché.

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Nous avons aujourd’hui décidé d’offrir à nos lecteurs des pistes de réflexion sur la révolution technologique que nous vivons actuellement et qui, loin de s’épuiser, est en train de connaître une nouvelle phase d’accélération. Internet, intelligence artificielle, robotisation… voici une tendance fondamentale bien trop absente du débat politique compte tenu de son pouvoir de transformation sociale. Puisque ces transformations dont nous vivons déjà les prémices ne produiront pas leur plein effet avant une ou deux décennies, il est encore temps d’analyser rationnellement leurs conséquences, sans paniquer devant les perspectives extrêmes d’évolution qu’elles suggèrent.

Ce n’est donc pas à un exercice d’anticipation habituel que nous nous livrons ici, mais plutôt à un faisceau de réflexions qui a pour but d’ouvrir la voie au débat politique nécessaire, et même de plus en plus urgent. Dans cette optique, notre propos pourra parfois paraître provocateur mais il faut savoir bousculer pour initier une réflexion… En réalité, nous tentons seulement d’identifier les évolutions probables ou inéluctables, et les opportunités qu’elles représentent ou les menaces qu’elles font peser sur notre société[1]. On le verra, ces tendances ne constituent rien d’autre que la suite logique de l’internetisation et de l’interconnexion de l’humanité, qui envoie vers la prochaine étape de l’« homme augmenté » et comporte le risque, si l’on n’y prend garde, d’obtenir un « homme… dépassé ».

Un modèle de société déjà bousculé

Nous l’avons déjà analysé à plusieurs reprises, et notamment lors de notre « bilan » sur les causes multi-sectorielles de la crise actuelle dans le GEAB n° 100 (décembre 2015) : l’impact d’internet sur la société est énorme et largement sous-estimé par les « grands pédagogues de la société » que devraient être médias et politiques. C’est en effet une transformation de fond de tous les modèles économiques et sociaux préalables qui est à l’œuvre. Comme nous l’écrivions alors :

« Ça a commencé doucement par l’informatisation, l’automatisation et la robotisation. Personne n’a semblé réagir alors qu’un pan entier de l’économie traditionnelle disparaissait. Et ça a continué par l’économie numérique, « virtuelle », puis celle du partage, l’économie solidaire, l’échange, le troc… Tout cela rendu possible à grande échelle grâce à internet. […]

« Moins d’intermédiaires, moins de travail répétitif maintenant assuré par des robots, une rationalisation grâce à l’outil informatique, une économie solidaire et collaborative hors des circuits traditionnels, moins de ressources utilisées grâce à l’économie virtuelle : nulle surprise qu’un modèle fondé sur la croissance et sur le travail soit à la peine[2]… »

Or le rôle de l’anticipation est d’étudier l’avenir de cette tendance, et ce qu’on voit est une accélération longue et continue. La question étant de savoir s’il y a un mur au bout de la route, un précipice, une montagne, une nouvelle dimension…

Go, go, go !

« Nous ne l’attendions pas avant 10 ans[3] » est peut-être la phrase qui revient le plus suite au succès du logiciel AlphaGo de Google face au champion d’Europe de go, Fan Hui, battu 5 parties à 0 en octobre 2015. C’est en effet la première fois qu’un logiciel bat un joueur professionnel à ce jeu réputé bien plus difficile pour les ordinateurs que les échecs (où les meilleurs humains sont maintenant battus à plate couture par des programmes tournant sur de simples smartphones).

Il faut comprendre que ce succès n’est pas de même nature que celui de Deep Blue d’IBM qui avait fait sensation en 1997 en battant Garry Kasparov aux échecs. En effet, quand Deep Blue exécutait un algorithme dédié exclusivement aux échecs avec une puissance de calcul qui seule expliquait la victoire[4], AlphaGo utilise des méthodes d’intelligence artificielle qui apprennent à partir de parties de grands maîtres. En d’autres termes, il a trouvé lui-même sa façon de jouer, alors que celle de Deep Blue avait été codée une fois pour toute par des humains. Bien que Google ait évidemment déployé une machine d’une puissance phénoménale (comme IBM à l’époque), il y a donc une différence fondamentale : la machine commence à être « intelligente », en un certain sens. Et, en retour, ces avancées pourront sans aucun doute alimenter les développements actuels de l’intelligence artificielle.

Dans cette optique, il est important et tout à fait sidérant de constater à quel point AlphaGo a « progressé » entre octobre 2015 et mars 2016. Après sa victoire en octobre contre un champion « de seconde zone[5] », les commentateurs s’accordaient sur le fait que ces parties auraient été gagnées haut la main par de meilleurs joueurs. Or, lors de ses trois premières parties[6] entre le 9 et le 12 mars contre Lee Sedol (considéré comme l’un des tout meilleurs joueurs au monde), la machine a battu trois fois l’humain… Si l’on faisait une analogie avec les joueurs humains, ce serait comme si Fan Hui avait tant haussé son niveau de jeu en cinq mois qu’il serait devenu champion du monde. Qu’AlphaGo enchaîne ou non les victoires dans la suite du match qui l’oppose à Lee Sedol ne change rien à l’évolution impressionnante de l’intelligence artificielle. La compétition féroce que se livrent, à coups de milliards de dollars, les grandes entreprises du domaine (Google, Apple, Facebook, Amazon, IBM, etc.) commence à porter ses fruits[7].

Figure 1 – Puissance de calcul des meilleurs ordinateurs, 1960-2020. Source : AMD.

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Lorsque l’on combine ce développement extraordinairement rapide de l’intelligence artificielle avec les progrès techniques des capteurs et de la robotique, on obtient des machines (robots, voitures, etc.) capables d’évoluer seules dans des environnements inconnus et changeants. Là encore, les progrès sont impressionnants et ne sont pas près de s’arrêter. Le dernier robot « humanoïde » de Boston Dynamics[8] (encore une filiale de Google, soit dit en passant) semble marquer lui aussi un point de rupture, avec un robot qui commence à être capable de faire ce qu’on attend d’un « vrai » robot… Par ailleurs, la vidéo de démonstration (dans laquelle on voit la machine se faire rudoyer par un humain) s’accompagne de nombreux commentaires de compassion pour le robot bousculé : c’est un indicateur intéressant de l’acceptabilité de ces machines parmi les humains. Pour donner un ordre d’idée, avant ces deux résultats confirmant une accélération technologique sans précédent dans ce domaine, les chercheurs estimaient qu’une équipe de robots humanoïdes serait capable de battre la meilleure équipe humaine de football avant 2050[9]. Sous-entendu : à cette date au plus tard, les robots se déplaceront mieux que nous et « réfléchiront » mieux que nous (mais pour ce dernier point il n’y aura pas besoin d’attendre 2050). L’accélération technologique que nous mentionnons laisse penser à notre équipe que cet objectif sera atteint en 2040… et que dès 2030, nous aurons sans doute des robots qui certes ne manieront pas le ballon encore aussi bien que Lionel Messi, mais qui pourront accomplir l’essentiel des tâches de la vie courante. À titre d’exemple, on peut regarder du côté du partenariat franco-japonais pour fournir à Airbus des robots humanoïdes polyvalents capables de travailler au milieu des humains dans l’espace exigu des carlingues d’avion[10]. S’ils sont capables de telles prouesses, ils pourront certainement aussi être utiles dans bien d’autres occasions.

Vous pensiez être à l’abri ?

Évidemment, seuls les emplois manuels « basiques » sont mis en danger par cette robotisation rampante. Vraiment ? Voyons voir.

M. X est médecin, dix ans d’études, belle rémunération, quartier bourgeois. Il n’a pas encore entendu parler de Watson, le logiciel d’IBM qui a gagné le jeu télévisé Jeopardy en 2011 et qui s’est reconverti dans la médecine. Et qui offre sans doute le meilleur diagnostic médical du monde[11], c’est-à-dire meilleur que celui des médecins en chair et en os (en tout cas, c’est avéré pour les diagnostics sur le cancer[12]). Dans dix ans, le métier de M. X ne consiste plus qu’à interroger un système expert automatique et bien meilleur que lui, comme Watson. Dans quinze ans, la moitié de ses patients font la même chose eux-mêmes sur internet sans bouger de leur canapé. Heureusement, c’est l’année de son départ à la retraite. Il est remplacé par une assistante sociale qui reçoit les patients uniquement pour conserver un minimum de contact humain.

Mme Y est universitaire, docteur en chimie (bac + 9), suffisamment brillante pour avoir décroché un poste d’enseignant-chercheur. Difficile cependant de publier dans les meilleures revues : heureusement qu’il lui reste l’enseignement. C’est sans compter sur les CLOM (cours en ligne ouverts et massifs, ou MOOC) : dans chaque discipline et pour chaque niveau, seuls les trois meilleurs cours du monde survivent et sont suivis par des millions d’étudiants. Sans étudiants, Mme Y n’est plus rentable : elle se fait licencier de son université qui ferme ses portes.

Figure 2 – Nombre de cours CLOM mondiaux, 2012-2015. Source : Edsurge.

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Un ingénieur ? Remplacé par de nouveaux logiciels qui font la même tâche mieux et plus vite. Un trader ? Idem. Un commercial ? Peut-être survivra-t-il plus longtemps, mais les achats se font de plus en plus à distance via internet. Guide touristique ? Remplacé par les smartphones. Traducteur ? Idem. Nous pourrions multiplier les exemples à l’infini. Les métiers les plus qualifiés ne sont donc pas plus à l’abri que les autres : caissier dans une grande surface ? C’est déjà un métier du passé. Commerce de proximité ? Vampirisé par internet. Travail à l’usine, en entrepôt, ouvrier ? Robotisé. Cuisinier dans un restaurant ? Robotisé. Chauffeur de taxi ? D’abord uberisé, puis google-carisé (remplacé par des véhicules automatiques, comme tous les chauffeurs d’ailleurs). Maçon ? Robotisé ou inutile grâce aux techniques de constructions de pré-assemblage en atelier. En réalité, il est difficile de penser à un métier qui ne soit pas en danger… à part celui de psychologue, tant le sentiment de transition vers un homme « inutile » risque de dominer. Blague à part, les métiers les plus « sûrs » sont maintenant ceux du lien social… au moins tant que les robots ne seront pas aussi bien acceptés que les humains sur cet aspect-là.

Les robots suffisamment polyvalents pour les tâches qui précèdent vont arriver dans les 15 à 20 ans. Les voitures automatiques seront sur nos routes avant cela. Les logiciels experts meilleurs que les humains existent déjà et envahissent de plus en plus de domaines d’activité. Internet continue à décimer des secteurs d’activité entiers. Tout cela dresse un panorama de la société en 2030 singulièrement différent de la société qu’on connaît actuellement…

Un seul point vient ralentir cette marche inexorable vers un monde robotisé : le coût. Non que le coût des robots restera prohibitif longtemps, mais celui des humains en revanche, avec la crise et le chômage actuel et à venir, est si bas que ceux-ci restent pour quelque temps encore plus intéressants qu’un robot fonctionnant 24h/24, 7j/7, qui ne se plaint pas et qui ne se met pas en grève.

Le mur de la robotique

La société actuelle pourra-t-elle encaisser ce choc ? Autant le dire tout net : certainement pas tant que le débat politique se focalisera uniquement sur la croissance et le chômage. C’est-à-dire tant qu’aucun gouvernant n’osera remettre en cause l’« idéologie du travail[13] » actuelle. Or, on l’a vu, il ne reste qu’une vingtaine d’années, tout au plus, pour réaliser un virage drastique de notre modèle de société.

Une vingtaine d’années pour inventer un nouveau modèle qui ne soit plus basé sur le travail humain : c’est court pour une telle révolution. Et contrairement au mur du son dont les nombreuses tentatives de dépassement ont coûté la vie à quelques individus, il n’y aura pas plusieurs essais pour franchir le mur de la robotique, et ce n’est pas un unique avion qui va trembler à son approche, mais bien toute l’humanité. Car les remous vont être puissants quand on approchera du moment où les capacités des machines dépasseront à tout point de vue celles des hommes.

C’est probablement la littérature et le cinéma qui offrent la meilleure réflexion sur les avenirs possibles de vie commune avec les robots. Depuis la créature de Frankenstein qui lui échappe dans le roman de Mary Shelley, jusqu’à la guerre contre les robots de Terminator, en passant par la domination des machines dans Matrix ou par une naissance de la robotique relativement réglementée et paisible régie par les Trois lois de la robotique dans l’œuvre d’Asimov, on voit tout le panel des représentations, des espoirs et des craintes que suscite la révolution dont on parle.

Ces craintes se reflètent d’ailleurs actuellement dans les appels de personnalités de renom : Stephen Hawking, Bill Gates[14] ou encore Elon Musk appellent à une vigilance accrue sur ces questions qui pourraient constituer une menace réelle pour l’humanité.

2025 : des partis font campagne contre la technologie ?

Il est éloquent de constater que l’homme a cherché pendant des siècles à se dégager du travail, et quand il est sur le point de s’en libérer complètement, il se trouve totalement perdu. C’est que toute la société actuelle est fondée sur le travail. Il n’est d’ailleurs pas anodin que sorte ces jours-ci une série télévisée d’anticipation comme Trepalium[15] qui décrit une société dont le chômage massif (à 80%) a contraint le pouvoir à ériger un mur entre les actifs et les chômeurs.

Figure 3 – Hausse tendancielle du chômage depuis 1945 aux États-Unis. Source : Wikipédia.

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Et c’est sans parler des craintes suscitées par l’arrivée de machines « intelligentes » qui pourraient échapper à leurs créateurs comme dans les pires films de science-fiction…

Et pourtant, les promesses sont au moins aussi grandes que les menaces. Du côté du travail, finis les emplois laborieux, éreintants, peu gratifiants[16]. Du côté humain, pour le meilleur ou pour le pire, l’homme interconnecté qui est né avec internet se transforme petit à petit en homme « augmenté » avec une sorte d’intelligence collective et des capacités (tant physiques qu’intellectuelles) accrues avec l’aide de l’informatique, de la robotique et de la biotechnologie, tout en restant pour l’instant le fondement de l’organisme social. C’est en quelque sorte l’avènement d’hommes de type « homo connecticus » qui forment une fourmilière humaine dont l’intelligence immense devient collective et transcende les intelligences individuelles.

Néanmoins, il ne fait guère de doute que les craintes très légitimes que suscite cette révolution technologique seront récupérées par certains partis politiques. Le parallèle avec les problèmes environnementaux est instructif. Le développement énorme des pesticides depuis 1945 en est un exemple : devant les risques sanitaires, de nombreuses forces politiques (les écologistes en tête, évidemment) cherchent à limiter ce qui hier était considéré comme un progrès. Un progrès qui s’est retourné contre la santé de la population.

Figure 4 – Quantité de pesticide par hectare, par pays, 1880-1999. Source : Our world in data.

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Il en est de même pour l’intelligence artificielle, la robotisation et l’interconnexion totale des hommes : progrès quand il fait avancer l’humanité ; problème quand il remet en cause l’humain. Sans travail, sans individualité, l’homme peut vite devenir « inutile », et cette révolution technologique peut se retourner contre la santé mentale de la population (au mieux). D’autant plus que, si dans le cas de l’environnement un retour en arrière est le plus souvent envisageable[17], rien de tel n’est garanti pour la révolution technologique dont on parle…

Dès 2025, et de plus en plus par la suite, nous anticipons donc la montée d’un discours politique visant à freiner cette course technologique, voire à revenir tout simplement en arrière… et renvoyer tout le monde à la mine ! Comme pour l’écologie, il y aura des discours sensés, et d’autres plus radicaux fondés sur la peur. Étant donnés les enjeux que nous venons de voir pour la société humaine, ces problématiques seront également reprises par des sectes en tout genre qui verront là l’opportunité de faire venir à elles toute une population paniquée par les perspectives qu’offre la révolution technologique en cours. Certains parlent déjà de singularité technologique, concept qui se veut rationnel et qui n’est pas complètement dénué d’intérêt intellectuel, mais qui est si exagéré qu’il empêche toute réflexion et pousse à la panique. Le croisement de l’écologisme dans sa version radicale (la pollution, c’est le trop-de-monde) et d’un bilan d’inutilité de l’être humain pourrait également amener certains groupes à militer pour la réduction drastique de la démographie mondiale. Des campagnes de stérilisation massives vont-elles être proposées aux femmes à l’horizon 2030 ?

Ces perspectives sombres ne doivent pas empêcher la réflexion, bien au contraire. Puisqu’il est encore temps de réfléchir sereinement à ce problème qui est peut-être l’un des plus sérieux auxquels l’humanité ait jamais été confrontée, nous préconisons la formation rapide de groupes de réflexion sur cette révolution technologique, groupes composés de citoyens, de politiques, de scientifiques, de psychologues et… d’auteurs de science-fiction qui permettront d’envisager sans tabou les futurs possibles et les moyens de maintenir l’être humain au cœur de l’avenir. Ces groupes de réflexion auront du pain sur la planche : il s’agit ni plus ni moins que de réinventer un modèle de société qui ne soit plus fondé sur le travail et sur l’individu isolé… et d’éviter que la « révolution » technologique se transforme en « terreur » pour l’humanité.


[1]     Évidemment, sur un temps long et sur un sujet technologique en constante évolution, il n’est pas possible d’être précis comme le serait une anticipation classique à l’horizon d’un ou deux ans…

[2]     GEAB n° 100, décembre 2015.

[3]     Source : Libération, 03/03/2016.

[4]     Nous caricaturons volontairement ici pour éclairer notre propos, mais il n’est pas question de remettre en cause la prouesse des équipes d’IBM à l’époque…

[5]     Champion d’Europe tout de même… Mais d’un niveau (2e dan pro) bien moindre que les meilleurs joueurs asiatiques (9e dan pro).

[6]     À l’heure d’écrire ces lignes, seules ces trois premières parties ont été jouées. Score final au 15 mars : 4:1- Source : Wired, 15/3/2016

[7]     Il y a aussi le fait que la puissance de calcul et la masse de données sont enfin au rendez-vous pour faire fonctionner de manière satisfaisante des techniques de deep learning connues depuis longtemps (mais sans cesse améliorées).

[8]     Source : Le Monde, 24/02/2016.

[9]     Source : Smithsonian.com, 18/06/2014.

[10]   Source : CNRS, 12/02/2016.

[11]   Source : Business Insider, 22/04/2014.

[12]   Source : Wired, 11/02/2013.

[13]   Terme de Jacques Ellul et titre d’un de ses écrits qu’on peut lire ici : Les crises, 07/03/2016.

[14]   Source : BBC, 29/01/2015.

[15]   Série française produite par Arte : arte.tv.

[16]   Finis les autres aussi, c’est bien là le problème…

[17]   Et encore, dans le cas du réchauffement climatique la durée d’un vrai retour en arrière se compterait en siècles…

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