EDF : L'IMBROGLIO A PROGLIO

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Veolia a provisionné 13,1 millions d'euros pour la retraite chapeau de son président Henri Proglio, selon le rapport annuel 2008 du groupe de services à l'environnement, confirmant des informations de presse.

La renonciation d'Henri Proglio à sa double rémunération apporte un répit à l'exécutif avant le grand rendez-vous télévisuel de Nicolas Sarkozy, sans éteindre la polémique sur sa double casquette, alimentée par une opposition pugnace.

Le patron du groupe public EDF, Henri Proglio, a renoncé jeudi à la double rémunération qu'il s'était vu attribuer en tant que président de Veolia Environnement, et qui avait provoqué de vives critiques, une "bonne décision" selon la ministre de l'Economie Christine Lagarde.

Jean-François Roubaud, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), a jugé jeudi sur BFM "indécent" le salaire "d'un autre monde" du nouveau Pdg d'EDF Henri Proglio, qui suscite une levée de boucliers.

Plusieurs membres du gouverment - Eric Woerth (Budget), Christine Lagarde (Economie), Luc Chatel, porte-parole du gouvernement - ont défendu mercredi la double rémunération du Pdg d'EDF Henri Proglio, président du conseil d'administration de Veolia.

Veolia a provisionné 13,1 millions d'euros pour la retraite chapeau d'Henri Proglio

PARIS (AFP) - 22/01/10 18h18

Veolia a provisionné 13,1 millions d'euros pour la retraite chapeau de son président Henri Proglio, selon le rapport annuel 2008 du groupe de services à l'environnement, confirmant des informations de presse.

Le président de Veolia Environnement, Henri Proglio, le 7 mars 2008 à Paris

Au 31 décembre 2008, Veolia Environnement avait provisionné 30,2 millions d'euros dans ses comptes "pour l'ensemble des membres du comité exécutif bénéficiaires" d'une retraite chapeau, "dont 13,1 millions d'euros" pour Henri Proglio, indique ce rapport annuel.

Les retraites "chapeau" sont un complément à la retraite légale, dont le versement est étalé pendant toute la durée de la retraite du bénéficiaire.

Interrogé sur ce sujet jeudi soir sur France Info, M. Proglio a déclaré : "Ca s'appelle une retraite complémentaire, j'y ai de toute façon droit puisque j'ai des annuités et donc aujourd'hui, il n'y a pas de sujet à cet égard."

Vendredi, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a indiqué n'avoir "pas d'information là-dessus".

"Mais ce que je sais, c'est qu'on a quand même changé les règles concernant les retraites chapeau et les rémunérations", a-t-il ajouté, soulignant qu'il avait lui-même "beaucoup poussé pour que le patronat se dote de nouvelles règles et d'une nouvelle charte" quand il était ministre du Travail.

Dans le cas de "carrières successives", a expliqué M. Bertrand, "on a changé les règles pour que vous ne puissiez pas avoir des deux côtés en même temps". "Vous ne pouvez pas avoir des droits qui continueraient d'un côté et des droits qui continuent de l'autre", a-t-il dit.

Le double salaire de M. Proglio, en tant que patron d'EDF et président de Veolia, a suscité ces derniers jours une vive polémique.

Le conseil d'administration de Veolia Environnement avait en effet attribué 450.000 euros par an à M. Proglio. Une somme qui devait s'ajouter aux 1,6 million d'euros perçus par M. Proglio en tant que patron d'EDF.

Jeudi, M. Proglio a renoncé à cette double rémunération, sans toutefois parvenir à éteindre la controverse sur sa double casquette.

Proglio : le pouvoir soulagé, mais la controverse n'est pas éteinte

PARIS (AFP) - 22/01/10 16h26

La renonciation d'Henri Proglio à sa double rémunération apporte un répit à l'exécutif avant le grand rendez-vous télévisuel de Nicolas Sarkozy, sans éteindre la polémique sur sa double casquette, alimentée par une opposition pugnace.

Henri Proglio, patron d'EDF, arrive à l'Elysée pour une rencontre avec le Premier ministre François Fillon, le 20 janvier 2010 à Paris

La déclaration de François Fillon jeudi soir saluant une décision "sage", avait tout du "ouf" de soulagement.

La double présidence - et jusque là, le double salaire - de celui qui reste le patron de Veolia Environnement après avoir pris en novembre la tête d'EDF, n'en finissait pas de susciter l'embarras du gouvernement.

Accusée de "mensonge" par le Parti socialiste pour avoir assuré dans un premier temps qu'il n'y aurait pas de double rétribution, avant de se résoudre à la justifier, Christine Lagarde a elle aussi finalement considéré qu'Henri Proglio avait pris "la bonne décision".

Même son de cloche chez le patron de l'UMP Xavier Bertrand, qui a loué le choix "très responsable" du PDG du géant français de l'électricité.

Pourtant, jeudi encore, les membres du gouvernement étaient invités à monter au créneau pour défendre les deux millions d'euros de salaires annuels (1,6 millions au titre d'EDF, 450.000 comme patron de Veolia) qui allaient être versés à Henri Proglio, contre l'avis d'une grosse partie de leur majorité.

"Est-ce que ce monsieur n'a pas le droit d'être payé autant qu'avant alors qu'il fait un job encore plus difficile que celui qu'il avait avant ?", avait demandé la secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac.

"C'est le prix de la rémunération de grands dirigeants de grande qualité dans notre pays", justifiait le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.

EDF/Veolia : la ministre de l'Economie Christine Lagarde salue sur Europe 1 "la bonne décision" d'Henri Proglio de renoncer à sa double rémunération

Cette montée au front de ministres sur une question débattue au sein même de leur camp rappelait à beaucoup la polémique autour du projet d'élection de Jean Sarkozy, cadet du chef de l'Etat, à la tête du quartier d'affaires de la Défense. Projet abandonné après des jours de tollé, y compris à droite.

L'exécutif avait tout à craindre, moins de deux mois avant les élections régionales, d'un sujet - les très hauts salaires - rendu encore plus sensible par la crise économique.

L'affaire menaçait aussi de dominer, lundi soir, l'émission spéciale sur TF1 autour de Nicolas Sarkozy, à l'occasion de laquelle le chef de l'Etat dialoguera avec une dizaine de Français.

Pour autant, l'opposition n'a pas fini d'agiter la controverse.

"La double rémunération était insupportable, nous l'avons dénoncée et le gouvernement a dû renoncer. La double fonction est tout à fait baroque", a lancé le porte-parole du PS Manuel Valls, demandant qu'Henri Proglio démissionne de Veolia Environnement.

Idem côté MoDem, dont la vice-présidente Marielle de Sarnez réclame que le patron d'EDF "aille jusqu'au bout" en renonçant "à conserver une responsabilité avec les avantages qui lui sont afférents à Veolia".

"C'est une première victoire mais n'oublions pas quand même qu'EDF a augmenté le salaire (de M. Proglio) de 45%", a jugé le président du petit parti de droite Debout la République (DLR), Nicolas Dupont-Aignan.

Même discours du côté du PCF, qui juge que "1, 6 million d'euros par an, voila une belle insulte pour les salariés de l'entreprise publique qui verront leurs salaires augmenter de 1,5% cette année et pour les populations qui supportent une facture énergétique de plus en plus lourde".

Henri Proglio renonce à son double salaire : une "bonne décision" pour Lagarde

PARIS (AFP) - 22/01/10 12h46

Le patron du groupe public EDF, Henri Proglio, a renoncé jeudi à la double rémunération qu'il s'était vu attribuer en tant que président de Veolia Environnement, et qui avait provoqué de vives critiques, une "bonne décision" selon la ministre de l'Economie Christine Lagarde.

Le président Nicolas Sarkozy et le patron d'EDF Henri Proglio à l'île de la Réunion le 19 janvier 2010.

"Je pense que c'est la bonne décision. Je me réjouis qu'il l'ait prise et je lui ai téléphoné pour le lui dire", a indiqué Mme Lagarde vendredi au micro d'Europe 1.

"Henri Proglio est un homme intelligent, un grand patron et un passionné. Donc il n'est pas autiste. (...) Il a entendu la polémique et il a pris la bonne décision", a-t-elle ajouté.

Jeudi soir, le Premier ministre François Fillon avait déjà salué le choix de M. Proglio de renoncer à son double salaire. "C'est une décision sage, dont je me félicite", a-t-il dit à des journalistes à son arrivée à un meeting UMP pour les régionales à Paris.

Henri Proglio le 26 novembre 2009 à Flamanville

"Aujourd'hui, une polémique peut m'empêcher de mener à bien le projet industriel et social que j'ai forgé pour EDF, dont l'entreprise a besoin et pour lequel j'ai été missionné", avait déclaré auparavant M. Proglio dans une déclaration diffusée par Electricité de France (EDF).

Le conseil d'administration de Veolia Environnement avait décidé d'attribuer 450.000 euros par an à M. Proglio pour son rôle de président non exécutif.

L'annonce de cette rémunération qui devait s'ajouter aux 1,6 million d'euros perçus par M. Proglio en tant que patron d'EDF, suscitait une vive polémique depuis mardi.

Le Parti socialiste avait accusé le gouvernement de "mensonge". En novembre, en pleine polémique sur la double casquette de M. Proglio, qui est à la fois président de Veolia et PDG d'EDF, la ministre de l'Economie Christine Lagarde avait en effet assuré que s'il y avait double fonction, il n'y aurait pas en revanche double salaire.

Mercredi, Mme Lagarde avait été vivement chahutée lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

Jeudi, le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) Jean-François Roubaud a jugé "indécent" le salaire "d'un autre monde" d'Henri Proglio.

Le président du MoDem François Bayrou a estimé que le salaire et la double casquette d'Henri Proglio, était une "offense faite" par Nicolas Sarkozy "aux principes élémentaires de notre démocratie".

Le patron d'EDF Henri Proglio devant le siège de l'entreprise à Paris le 25 novembre 2009

Selon Le Monde, M. Proglio a renoncé à son indemnité chez Veolia "à la demande du président de la République".

Une information réfutée par M. Proglio jeudi au micro de France-Info. Interrogée à ce sujet vendredi, Mme Lagarde a soigneusement évité la question. "Posez la question à l'Elysée", a-t-elle fini par répondre.

Dans sa déclaration, M. Proglio indique qu'il a accepté de prendre la tête de l'électricien hexagonal "avec, a-t-il dit, pour seul objectif et unique ambition de servir cette entreprise et à travers elle, modestement, à ma place, notre pays".

"Je n'ai jamais eu la volonté ni exprimé le souhait d'obtenir par ce choix un quelconque avantage financier ou matériel", a-t-il assuré.

"C'est un geste fort, un geste responsable, quelque part la confirmation qu'Henri Proglio est bien le bon choix pour une entreprise publique comme EDF", a réagi la secrétaire d'Etat au numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Le député-maire Verts de Bègles (Gironde) Noël Mamère a au contraire estimé que cette annonce était "un leurre.

"On n'a pas gagné sur l'essentiel, aujourd'hui EDF est adossé à Veolia. En lâchant sur le salaire, le gouvernement ne lâche rien sur ce mélange entre le public et le privé. On est toujours dans une logique de démantèlement du service public", a-t-il déclaré.

Roubaud (CGPME) : Le double salaire d'Henri Proglio est "indécent

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PARIS (AFP) - 21/01/10 12h42

Jean-François Roubaud, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), a jugé jeudi sur BFM "indécent" le salaire "d'un autre monde" du nouveau Pdg d'EDF Henri Proglio, qui suscite une levée de boucliers.

Jean-François Roubaud, président de la CGPME, le 1er juillet 2009 à Paris

M. Proglio devrait toucher 2 millions d'euros par an, dont 450.000 euros au titre de président du conseil d'administration de Veolia et 1,6 million comme président d'EDF.

"La dimension du salaire paraît complètement irréaliste", estime M. Roubaud.

"Ca fait un an qu'on entend parler de salaires et de bonus qui sont quelque part scandaleux (...) A quoi ça sert que l'on distribue des dividendes énormes pour un chef d'entreprise qui fait de bons résultats et qui a une croissance énorme ? Pour moi c'est indécent", a-t-il ajouté.

Et de conclure, "peut-être que ces gens-là sont dans un autre monde, mais pas dans le monde que je connais, c'est-à-dire l'entreprise qui est près de ses salariés où le patron a le même salaire que son directeur ou son ingénieur".

Le gouvernement s'était employé mercredi à éteindre la polémique provoquée par la double rémunération du nouveau patron d'EDF et président de Veolia, qui a suscité de vives critiques à gauche et jusque dans les rangs de la droite.

Aurélie Filippetti, secrétaire nationale du PS à l'énergie, a ainsi pointé les "indemnités indécentes" de M. Proglio tandis que le député (PS) Arnaud Montebourg (PS) dénonçait un "mensonge ministériel".

"Je suis très choquée que M. Proglio, alors qu'il prétendait venir mettre sa compétence au service d'une entreprise, vienne en fait rechercher un supplément de rémunération", a réagi la députée UMP Valérie Rosso-Debord, proche du Premier ministre François Fillon.

"Il est urgent que le président (Nicolas Sarkozy) évite ces messages brouillés à tous ceux que la crise vient de maltraiter durement", a estimé pour sa part la députée UMP Marie-Anne Montchamp.

Sur la défensive, le gouvernement a tenté de temporiser. "C'est un peu une polémique que je comprends", a concédé le ministre du Budget Eric Woerth. "C'est le prix de la rémunération de grands dirigeants de grande qualité dans notre pays", a justifié le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.

Le gouvernement défend la rémunération de Proglio

PARIS (AFP) - 20/01/10 19h23

Plusieurs membres du gouverment - Eric Woerth (Budget), Christine Lagarde (Economie), Luc Chatel, porte-parole du gouvernement - ont défendu mercredi la double rémunération du Pdg d'EDF Henri Proglio, président du conseil d'administration de Veolia.

Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel s'est exprimé mercredi 20 janvier sur le salaire d'Henri Proglio, jugeant qu'il s'agissait du "prix de la rémunération de grands dirigeants de grande qualité dans notre pays".

Le ministère de l'Economie a confirmé mardi que M. Proglio toucherait un revenu annuel de 2 millions d'euros (450.000 de Veolia, 1,6 M d'euros d'EDF), alors que Christine Lagarde avait affirmé en novembre qu'il ne percevrait qu'un seul salaire.

Mercredi, la ministre de l'Economie a souligné que ce cumul de rémunérations ne signifie pas un "cumul opérationnel", répondant implicitement aux critiques sur la double casquette de M. Proglio. "Il n'y a pas de cumul opérationnel, puisqu'il est président du conseil" d'administration de Veolia, "auquel il consacrera un peu de son temps, en étant 100% de son temps chez EDF", a-t-elle dit.

Christine Lagarde a aussi fait valoir que M. Proglio percevrait au total une rémunération plutôt inférieure à celle de ses homologues : son indemnité et son salaire "le placent à la 18e ou 19e place des rémunérations des chefs d'entreprise dans le CAC 40" et "il se retrouve bon dernier quand on regarde ses concurrents allemands, italiens ou anglais", a-t-elle dit.

"M. Proglio a deux responsabilités et donc il y a deux salaires. En réalité, la somme des deux salaires représente ce qu'il gagnait auparavant, donc il n'a pas gagné d'argent", a argumenté de son côté le ministre du Budget Eric Woerth.

"C'est un peu une polémique que je comprends parce que c'est des chiffres importants, il faut toujours tout écouter, mais il faut donner à Henri Proglio toutes les chances de bien remplir sa mission", a expliqué le ministre du Budget. M. Woerth a aussi souligné que la France n'était "pas un pays qui paie si bien que ça ses dirigeants même si les sommes peuvent sembler très importantes".

Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a, lui, fait valoir qu' Henri Proglio "n'était pas candidat à EDF et donc il n'est pas anormal que nous lui garantissions le maintien de sa rémunération".

"Il va être rémunéré en tant que président directeur général d'EDF au même niveau que son prédécesseur, et il sera rémunéré par Veolia, comme président non exécutif, au niveau du marché des présidents non exécutifs. Au total ça fait une rémunération qui est la même que celle qu'il touchait précédemment", a-t-il ajouté.

"Je sais que ça peut choquer par le montant absolu certains de nos concitoyens, mais c'est le prix de la rémunération de grands dirigeants de grande qualité dans notre pays", a justifié M. Chatel.

Mardi, le ministre de la Relance Patrick Devedjian avait également défendu la double rémunération de M. Proglio, soulignant le "cumul de travail aussi".

L'opposition socialiste par la voix d'Aurélie Filippetti, secrétaire nationale à l'énergie, a, elle, dénoncé les "indemnités indécentes" versées à M. Proglio par Veolia, qui "posent une nouvelle fois de manière aiguë l'anormalité du cumul de ses deux fonctions à la tête d'EDF et Veolia".

La double casquette de M. Proglio, devenu patron d'EDF tout en restant président du Conseil d'administration de Veolia, et ses exigences en matière de rémunération avaient déjà suscité de vives critiques au moment de sa prise de fonction au sein du groupe public fin novembre.

VIDEOS

EDF/Veolia : Lagarde salue "la bonne décision" d'Henri Proglio

PARIS (AFP) - 22/01/10 16h30

Le patron d'EDF Henri Proglio, qui a finalement renoncé à son double salaire chez Veolia Environnement, a pris "la bonne décision", a déclaré vendredi 22 janvier la ministre de l'Economie Christine Lagarde.

Durée : 0mn47

Chatel : "pas anormal de maintenir" la rémunération de Proglio

PARIS (AFP) - 20/01/10 19h20

Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel s'est exprimé mercredi 20 janvier sur le salaire d'Henri Proglio, jugeant qu'il s'agissait du "prix de la rémunération de grands dirigeants de grande qualité dans notre pays".

Durée : 0mn46

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