Le salarié doit en premier lieu apporter la preuve d'un engagement ferme de son employeur. Il peut s'agir d'une embauche formelle ou d'une promesse d'embauche en CDI ou en CDD si celle-ci a une durée supérieure à un an.

Le salarié sans-papiers doit justifier d'une qualification répertoriée dans la liste des 30 métiers – très qualifiés– ouverts aux ressortissants des pays non membres de l'Union Européenne ou, à défaut, justifier d'une activité d'un an dans le métier. Cette liste a été régionalisée pour répondre aux besoins en main d'oeuvre de chaque bassin d'emploi. Les employeurs peuvent cependant, à titre exceptionnel, présenter à la préfecture des dossiers concernant des salariés dont le métier ne figure pas dans la liste régionale.

Il doit justifier de 5 ans de présence continue sur le territoire. Une salariée peut voir son dossier rejeté car son employeur l'aurait emmenée « dans ses bagages » pendant plus de trois mois en Arabie Saoudite. Même si elle continue à travailler pour lui là-bas, elle quitte le territoire français pendant 3 mois.

Le salarié doit justifier que son revenu sera a minima égal au SMIC.

Les non francophones doivent justifier d'inscriptions à des cours de langue