En tant que porte-drapeau, quel regard portez-vous sur le secteur de la chocolaterie confiserie ?
C'est un milieu où l'on travaille de manière empirique, en s'appuyant seulement sur l'expérience. C’est un vieux métier où il nous reste tout à inventer. Et c'est bien ce qui me plait.

Quels conseils donneriez-vous à des jeunes en formation au CFA souhaitant se spécialiser dans ce secteur ?
C'est de ne pas avoir peur de beaucoup travailler. Travailler dur, ne jamais arrêter de se former car dans cette spécialité, celui qui travaille en aura toujours le retour. Mais aussi, de temps en temps, se remettre en question et passer des concours. Je l'ai fait avec le concours de MOF chocolatier. Cela motive et permet d'évoluer et de s'évaluer. Parce que rien n’est jamais acquis.

Diriez-vous que le métier de chocolatier confiseur est, malgré le contexte économique tendu, un secteur porteur ?
C'est un des rares métiers de l'artisanat qui n'a pas subi la crise et la consommation est en progression constante depuis dix ans. On voit de plus en plus de chocolateries pures s'ouvrir, c'est quand même un signe.

En général, quel type d’entreprise fait appel à vous pour une expertise ?
Aussi bien l'entreprise familiale de deux personnes que l'industrie de plus de 400 personnes. Mon expérience professionnelle est ouverte à toutes les entreprises.

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