Comment êtes-vous devenu cuisinier ?
Ma mère avait un restaurant mais je ne voulais pas être cuisinier au départ. Je voulais me former à l’école des Beaux-arts puis j’ai rencontré un prof qui m’a fait aimer ce métier et qui m’a aidé. Ça a été un véritable déclic pour moi.

Et après votre apprentissage ?
J’ai participé à plusieurs concours de cuisine et j’ai même fait moniteur de ski. Comme je m’intéresse beaucoup aux autres cultures, notamment l’Asie, j’ai voyagé et découvert de nouvelles saveurs. Ça m’a aussi permis d’aider de jeunes étrangers à se former comme personnel d’étage.

Aujourd’hui, où en êtes-vous dans votre métier ?
Je possède un restaurant 3 étoiles en Haute-Loire avec en moyenne 100 couverts/jour comprenant 28 cuisiniers, 7 pâtissiers et 45 employés en totalité mais j’ai toujours énormément de projets. Notamment un espace sport dont s’occupera mon fils et un espace santé dont je m’occuperai. Il s’agira d’apprendre aux gens à se nourrir de manière équilibrée pour plus de bien-être.

Votre sentiment sur la formation
aujourd’hui ?
Généralement, on ne peut pas tout apprendre en formation faute de temps. Certains gestes de base sont essentiels à acquérir en entreprise.

Avez-vous un message à faire passer aux apprentis ?
J’ai envie de dire aux jeunes que la cuisine n’est pas un métier contraignant contrairement aux idées reçues. Il faut être fier de son métier et le faire sentir aux autres, rester souriant en toute circonstance et aimer le contact avec les clients. En bref, être heureux dans son métier et en faire profiter les autres !

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